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EN
CONSTRUCTION
L'équipotentielle
0V était souvent le châsis métallique du montage auquel
étaient directement reliés - soudés - tous les composants
ayant un point commun au 0 V électrique du montage, appelé de
nos jours " équipotentielle 0 ".
Le danger existait, bien entendu, pour celui qui entrait en contact à
la fois avec ce chassis et les nombreuses pièces portées à
des tensions très élevées de ces montages. Tous les tehniciens
de cette époque en ont eu maintes fois la très désagréable
expérience !
Mais le danger des appareils élecriques est d'entrer à travers eux en contact avec un pôle du réseau : les pieds, par exemple, se trouvant en contact avec le sol.
Ce
danger, n'existait pas dans la plupart de ces montages du fait que les diverses
alimentaions internes étaient isolés du réseau d'alimentation
électrique par le transformateur d'alimentation.
En principe seulement car il y avait à craindre une fuite électrique
s'il était défectueux.
Plus dangereuse était la pratique, pourtant économiquement rentable
d' alimentater en série les filaments de tous les tubes du montage
directement sur le secteur dans beaucoup de téléviseurs
grand public de cette époque.
Un constructeur ne s'aviserait pas aujourd'hui, sous peine d'un procès
sévèreet mérité, de mettre de telles "chaises
électriques" dans les mains du public sans le "tenir au courant
" des dangers encourus. Je viens d'avoir un mot malheureux que je retire
!
Dans les appareils de laboratoire on distinguait physiquement les équipotentielles zéro, reliées à un chassis interne pour des raisons d'immunité aux perturbateurs, d'un chassis externe englobant l'ensemble et relié, lui, à la masse des câbles de distibution secteur : fil jaune-vert dans la règlementation actuelle.
Les résistances sont disponibles sur le marché en gammes de fabrication normalisées en séries Renard.
Exemple, série E12 - précision 10% entre
100 et < 1000 OHM -
100 - 120 - 150 - 180 - 220 - 270 - 330 - 390 470 - 560 - 680 - 820
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Thermoélectronique Triode amplificatrice |
La
TRIODE AMPLIFICATRICE
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Nous voyons d'abord
le montage le plus fréquemment employé. |
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Polarisation
automatique de grille Voici un dispositif astucieux nous dispensant d'alimentations négatives spécifiques à chaque tube. Une
résistance Rk est interposée entre cathode et l' équipotentielle
0 V |
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Application sur un tube réel Si vous observez
le schéma de l'amplificateur :
Nous lisons sur
le graphique que cette intersection correspond à Ia
= 7,5 mA et Uak =
225 V. Reprenons le schéma
de l'amplificateur :
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Amplification Les signaux que
cette triode sera amenée à amplifier sont des tensions
variables Il existe des montages
dans lesquels il y a liaison directe entre étages. Dans l'exemple ci-dessus
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Choix du point de fonctionnement Nous avons en effet
le choix de la région du réseau de transfert
Si vous observez
la droite de charge en vert ( pour Ra = 36 kOhm)
du réseau de la triode ECC88, Plus l'amplitude des signaux d'entrée ou de sortie est grande moins l'amplification est linéaire. Pour des signaux faibles on a un large choix pour la région : on pourra minimiser la consommation. |
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Calcul
de l'amplification
L'amplification
du montage est le rapport : A
= dUs / dUe. Rapportez-vous au
schéma de l'amplificateur à triode : La loi d'Ohm nous permet d'écrire : Us
= HT - Ra.Ia La
fonction liant les variables Ia
, Uak et Ugk , nous l'avons vu plus haut A vos mathématiques
!
On observe que Rk
joue un rôle défavorable. L'amplification diminue quand on augmente Ri augmente quand on augmente Ra |
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Application
Nous pouvons extraire de ce réseau les paramètres de la triode au voisinage de ce point de repos. La
tangente à la courbe Ugk
= -1,8V en ce point fournit la résistance interne Ri
= dUak / dIak à Ugk = -1,8V Cte. Or,
m = S.Ri = 54,5 -
on devrait obtenir 54,1. |